"Exprimer les liens profonds qui unissent l'homme à la nature, les célébrer ou les interroger est un des traits les plus constants de la poésie universelle. Mers et montagnes, îles et rivages forêts et rivières, ciels, vents, soleils, déserts et collines, la plupart des poèmes porte comme un arrière-pays la mémoire des paysages vécus et traversés. Se reconnaître ainsi tributaire des infinis visages du monde, c'est sans doute, comme le voulait Hölderlin, habiter en poète sur la terre."Jean-Pierre Siméon, Directeur artistique. (Source Printemps des Poètes - clic sur le bandeau-image du printemps des poètes pour accéder au site)



samedi 15 janvier 2011

D'infinis Paysages

D'infinis Paysages
Où le regard se noie
D’infinis visages
Qui font la mémoire
D’infinis décors
Qui se fondent à l’horizon
De monts et de dunes
Aux accents de sable
D’infinis traces de pas
Laissés sur la lande
De vallées en rivières
D’infinis ruissellements
Qui tintent d’eau claire
L’infini musique :
Le chant de la Terre.
Du chant de l’oiseau
Aux champs de lavande
Plumes et ramages
Labours et labeurs
D’infinis accords
D’infinies odeurs
D’infinies clameurs
Au couchant du blé d’or
Jusqu’au grain brisé
D’infinis regards
Aux éclats de miel
Et du mauve amer
D’un ciel courroucé
Jusqu’aux iles échouées
Au vent des alizés
D’infinis désirs
D’infinis émois
D’infinies douceurs
Du brin d’herbe sauvage
Aux roseaux qui ploie
Mais jamais ne rompt
D’infinies couleurs
D’infinis tableaux.


(Cl&a 14.01.2011)