Au soir du grand sommeil,
Le cœur de la vallée
Frissonnant, frémissant,
Aux accords du soleil
Se danse et se reflète
Dans les rides d’eau.
Et le bleu délavé
Des océans salés
Ces perles à tes paupières
Douces amères me rappellent
L’Infini et l’immense
Si petit si fragile.
Quand au loin retentit
Le brâme du cerf millénaire
Fier et droit qui se lève,
Croise ses bois avec le fer
Ô ! Peuples de la terre
Le cœur en infini désert.
Ce soir le paysage est vide
En sa chair meurtrie
Le monde en son tombeau
Du royaume des sots
Pleure sur le désert
En tristes rides d’eau.
Cl&a 18.03.2011